Dans un article paru le 18 mars 2024 sur Forbes.fr, Isabelle Saladin, présidente d’I&S Adviser, alerte sur la tentation pour les chefs d’entreprise de stopper à nouveau leurs prises de décision. La situation géopolitique et économique n’incite certes pas à l’action mais l’attentisme reste l’un des deux principaux ennemis des dirigeants.
En effet, en ne bougeant plus, l’entreprise peut très vite se faire dépasser par un concurrent qui ose malgré le contexte Elle risque de ne plus avoir les moyens de réagir si son marché se retourne, ou encore ne plus pouvoir saisir les opportunités faute d’anticipation et de vision. Plus encore, elle peut devoir arrêter complètement son activité, c’est-à-àdire enclencher le dépôt de bilan, liquidation, licenciements, etc. Car même quand on ne fait rien, les charges continuent à tomber et les salaires doivent être payés…
Ceux qui ont déjà vécu des périodes de troubles et d’incertitudes, en France ou à l’international le diront : il faut rester dans le mouvement. Personne ne peut être sûr de ne pas prendre une mauvaise décision. Mais mieux vaut une mauvaise décision qu’aucune décision.
Pour cela, plusieurs pistes :
- analyser et de questionner son plan stratégique
- regarder au-delà de son marché naturel, certains secteurs étant actifs et dynamiques avec des opportunités de développement à capter
- aller voir ses clients et évoquer la situation avec eux
- travailler son leadership et sa posture de meneur d’équipe
Dans une tempête, rien n’est pire pour un navire que de rester immobile. De mal de mer en menace de naufrage, pour conjuguer le risque, il doit avancer. Tel doit aussi être ce qui guide nos entrepreneurs pour que demain, quand l’horizon s’éclaircira, ils soient encore là, debout et prêts pour accélérer.
L’article est à lire en intégralité sur le site de Forbes.
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