Sébastien Cochard, operating partner chez I&S Adviser, s’est exprimé le 18 avril 2023 une nouvelle fois sur les start-up non cotées, cette fois-ci sur le site d’information pour les acteurs de la finance FinYear.com.
Pour lui, si les start-up françaises se développent à un rythme accéléré au cours des années 2020, le contexte est bien différent de celui des années 2020. Certes les financements ont atteint des records pour passer en France de 1,3 milliards d’euros à 13,5 milliards d’euros levés avec près de 800 transactions par an pour 2021 et 2022, porté par trois faits :
- l’augmentation historique du volume de capitaux disponibles ;
- l’engouement de la nouvelle génération pour le modèle start-up ;
- et la volonté des gouvernements de transformer leurs pays en “start-up nations”.
Cependant, l’atteinte de la rentabilité reste leur point critique, voire faible. Le constat est que 90% des start-up technologiques n’atteindrons jamais le “sacro-saint” million d’ARR (Annual Recurring Revenue). Plusieurs points sont à considérer : la rentabilité des fonds, la rentabilité des entreprises détenues en portefeuille par lesdits fonds, mais aussi le retour de l’inflation…
Sébastien voit plusieurs raisons à la stagnation ou de l’échec de ces sociétés :
- L’inexpérience des fondateurs,
- Des compétences commerciales, marketing, techniques également inexpérimentées,
- Un entêtement des dirigeants qui souvent ne veulent pas s’entourer ou se remettre en question,
- Une mauvaise compréhension du marché,
- Le manque d’accompagnement, les structures étant surtout adaptées aux phases de lancement …
Et il insiste également sur le fait que les mentalités doivent évoluer en Europe et en particulier en France. Être accompagné n’est pas un aveu de faiblesse ou d’incompétence, c’est au contraire un signe de lucidité et de maturité et une garantie de succès renforcée pour les fondateurs, comme pour les investisseurs. Un article à retrouver et à lire en intégralité sur le site de Finyear.
