Dans un article paru fin décembre sur le site gpomag.com, Alexandre Stern fait le point sur les conditions partagées par toutes les entreprises ayant réussi à lever des fonds en 2020. U sont arrivé celles qui ont démontré un potentiel de marché garantissant croissance et rentabilité, bénéficient d’une solide capacité opérationnelle à exécuter le plan de développement annoncé, et dont les recherches de financement ont exploré des chemins en dehors des sentiers balisés.
Pour faire ce décryptage, il est parti du constat que, certes, le nombre de transactions a été inférieur en 2020 à celui de 2019 mais que des sociétés comme Ynsect, Kalray, Pigment ou Ankorstore ont clôturé des tours de table de plusieurs dizaines de millions d’euros. Alain Ducasse a quant à lui convaincu l’asset manager Mirabaud Patrimoine Vivant d’entrer à son capital malgré un secteur de la restauration à l’arrêt.
Les entreprises qui tirent leur épingle du jeu partagent tous trois critères.
- Premièrement, toutes ont démontré la pertinence de leur business model : elles ont prouvé leur capacité à rencontrer un marché, à générer du chiffre d’affaires et à être rentable à moyen terme.
- Deuxièmement, ces entreprises ont toutes démontré sur le terrain leur capacité à exécuter opérationnellement la vision et le plan de développement annoncés.
- Enfin, elles n’hésitent pas à aller chercher d’autres sources de capitaux et à les mixer : crowdfunding, family offices, capitaux de proximité dans les régions …
Il conclut sur trois certitudes
- il y a de l’argent pour financer les projets des PME et start-up, voire presque plus qu’il y a quelques temps puisqu’il n’a pas été dépensé du fait de la crise.
- Les investisseurs de tous profils restent à l’écoute des opportunités.
- Un bon projet, une entreprise dotée d’un modèle économique solide et équilibré, affichant un réel potentiel de croissance de l’activité et ayant démontré sa rentabilité, trouvera toujours les capitaux nécessaires à son développement.
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