Operating partner : un métier méconnu qui pourtant a fait ses preuves. Un atout pour l’entreprise afin de surmonter les crises et aller de l’avant.
Un article d’Anaïs Chérif paru sur Maddyness le 18 novembre 2022 revient sur le métier d’operating partner, « nouveau métier encore méconnu de l’écosystème start-up » mais qui commence à faire ses preuves. Pour l’illustrer, en termes de chiffres, elle cite celui publié par Bain & Company en novembre 2021. Ainsi, en France, plus de 40% des 80 plus grands fonds d’investissement ont embauché en interne au moins un operating partner.
Des pairs expérimentés « qui l’ont déjà fait »
Dans cet article, elle interviewe Isabelle Saladin, Présidente d’I&S Adviser. Cette serial entrepreneuse insiste sur le fait que « le métier (d’operating partner) requiert aussi beaucoup d’humilité : il faut pouvoir faire le deuil de sa posture passée pour ne garder que l’expérience à mettre à profit des dirigeants d’entreprise que l’on accompagne ».
Operating partner : un allié du dirigeant pour opérer un pivot
Elle rappelle également que « ses missions varient selon la maturité de l’entreprise. Cela peut être un accompagnement pour préparer une levée de fonds ou une cession, réaliser une croissance externe ou encore travailler sur le passage à l’échelle du modèle économique ».
Si le Pdg est l’interlocuteur privilégié des operating partners, les équipes de directions arrivent en deuxième position. Sachant que c’est le dirigeant qui garde à tout moment la décision finale.
Se faire accompagner : un investissement réfléchi et des aides
Dernier point souligné dans l’article : le fait que recourir à un operating partner est un investissement à part entière. Sur la question du coût de ce type d’accompagnement, Isabelle Saladin suggère « de se faire épauler à partir de la série A. Les startups peuvent aussi se renseigner auprès des régions car certaines d’entre elles, comme l’Ile-de-France ou la Normandie, peuvent en subventionner une partie. » A lire sur le site de Maddyness.
