Parce qu’elle s’était posé les bonnes questions avant même d’avoir déposé les statuts, Isabelle Saladin a pu surmonter l’épreuve de la liquidation de sa première entreprise, Art-Dv. Témoignage.
Serial entrepreneur, Isabelle Saladin connaît bien les difficultés rencontrées par de nombreux chefs d’entreprise, y compris l’épreuve de la mise en liquidation. En 2008, elle lance Art-Dv, une plateforme de mise en relation entre créateurs désireux d’arrondir leurs fins de mois et amateurs de décoration souhaitant personnaliser et décorer leur intérieur de manière originale. « C’était l’une des premières marketplace en France », se remémore-t-elle.
En 2011, une levée de fonds s’impose. « En tant qu’intermédiaire, la marketplace se rémunère par une commission, explique l’entrepreneuse. Et comme le panier moyen d’achat est faible, il faut mettre en place une stratégie de volume et acquérir beaucoup de clients pour augmenter son chiffre d’affaires. A l’instar de Vestiaire Collective ou ManoMano, Art-Dv devait donc rapidement se développer en France, et surtout attaquer le marché international. »
En 2011, la trésorerie d’Art-Dv est au plus bas